Brahim Asloum, champion olympique de boxe et ancien champion du monde WBA, a marqué l’histoire du sport français. Il s’est imposé par son talent et sa détermination.
Bien qu’il ait quitté les projecteurs du ring depuis plusieurs années, il reste une figure médiatique. Sa reconversion et son image publique continuent de susciter l’intérêt.
Une carrière sportive riche et médiatisée
Né à Bourgoin-Jallieu en 1979, Brahim Asloum s’est fait connaître en 2000 en remportant la médaille d’or aux Jeux olympiques de Sydney dans la catégorie mi-mouche. Cette victoire historique lui a permis de devenir le premier boxeur français médaillé d’or depuis 1936.
Après une transition réussie vers la boxe professionnelle, il remporte le titre mondial WBA des mi-mouches en 2007. Il conserve son titre jusqu’en 2009, année marquée par un conflit contractuel avec Canal+, diffuseur exclusif de ses combats. Ce différend le pousse à prendre sa retraite sportive.
Estimation raisonnable de sa fortune nette
Aucune source officielle ne communique de chiffre précis sur la fortune de Brahim Asloum. Toutefois, en prenant en compte les gains sportifs, ses activités post-carrière et ses apparitions dans les médias, une estimation raisonnable situerait sa fortune autour de 1 à 1,5 million d’euros.
Ses primes olympiques, ses cachets pour ses combats professionnels et les partenariats ponctuels ont sans doute constitué les principales sources de revenus durant sa carrière. Son engagement dans le monde médiatique, notamment comme consultant et acteur, a contribué à maintenir un flux de revenus régulier après la boxe.
Diversification après la boxe
Après avoir raccroché les gants, Asloum a embrassé plusieurs activités. Il fonde sa propre société de promotion de boxe, Asloum Events, qui organise des combats et met en avant de jeunes talents. Parallèlement, il intervient comme consultant pour les chaînes de télévision lors des grandes compétitions internationales.
On l’a également vu au cinéma, dans le film Victor Young Perez (2013), où il incarne le rôle-titre d’un boxeur juif tunisien déporté pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette expérience a élargi son image publique et lui a permis de toucher un public plus vaste.
Activités liées à l’image et au bien-être
En 2023, Brahim Asloum devient ambassadeur du C Club Fitness au Carlton de Cannes. Cette collaboration s’inscrit dans une tendance de reconversion vers le bien-être et la santé, un secteur porteur où son image de sportif discipliné reste pertinente.
Il est aussi présent à des événements sportifs et médiatiques comme les Sportel Awards à Monaco. Ces apparitions renforcent sa notoriété sans pour autant relever de contrats publicitaires majeurs.
Une image publique sobre mais respectée
Contrairement à d’autres figures du sport, Brahim Asloum reste discret sur sa vie personnelle et ses finances. Il préfère valoriser les jeunes, la transmission et les initiatives sportives. Cette posture lui permet de conserver une image positive, fondée sur l’effort et le mérite.
Son engagement en faveur de la jeunesse et du sport lui vaut le respect de ses pairs et du grand public. Il intervient dans plusieurs projets de sensibilisation et d’éducation par le sport.